Les lombrics représentent plus de 50 % de la biomasse animale terrestre, et sont les principaux transformateurs des matières organiques en humus. Ainsi, le lombricompostage vous permet de valoriser 25 à 30 % de vos déchets ménagers (fruits, légumes, marc de café, carton...).

Les lombrics de la Maison Rouge (Eisenia fetida, Dandrobaena venata et Eisenia andrei) logent dans un lombricomposteur en terre cuite, enterré dans le grand bac qui est à votre gauche en sortant de la cuisine.

Vous en surprendrez sans doute quelques-uns en soulevant le couvercle, mais ils sont timides et n'aiment ni le bruit, ni la lumière, ni la politique.

Ne les arrosez pas (sauf s'il fait plus de 35º C et que la litière est sèche) : vos déchets alimentaires vont rejeter 90 % de leur eau en se dégradant. Un apport de matière sèche carbonée permettra de réguler cette humidité : vous avez normalement une réserve de carton sur le plateau qui se trouve au-dessus du réfrigérateur.

Comptez un volume de matières azotées pour un volume de matières carbonées. Pour réguler l'acidité du substrat, ajoutez une fois par semaine une cuiller à soupe de coquilles d'œufs broyées au mixer. Les vers n'ont pas de dents : coupez tous les déchets en petits morceaux (moins de 4 cm) pour en accélérer la transformation.

En cas de doute sur le volume, la proportion ou la nature des apports, le plus prudent est de s'abstenir : les lombrics peuvent facilement jeûner trois semaines sans saisir une ONG et, même après ce délai, arracheront rarement la main qui les nourrit.